Les croyances qui nous limitent inconsciemment
Choisissez vos croyances avec soin car elles ont tendance à se transformer en prédictions qui se réalisent !
Définition :
Certitude plus ou moins grande par laquelle l’esprit admet la vérité ou la réalité de quelque chose. C'est une opinion, considérée vraie par un individu, mais ne faisant pas l'objet d'un consensus et n'étant pas confirmée ou vérifiable. Les croyances remplissent une fonction psychologique : elles forment un véritable rempart contre l'angoisse, en augmentant le sentiment de contrôle
La croyance est une façon de penser qui permet d'affirmer, sans esprit critique, des vérités ou l'existence de choses ou d'êtres, sans avoir à en fournir la preuve et indépendamment des faits pouvant infirmer cette croyance. Elle s'oppose au savoir rationnel et à la certitude objective.
Le téléchargement des programmes et donc des croyances se fait jusqu’à l’âge de 7 ans. L’enfant ne fait que gérer ses comportements en fonction des stimuli, de manière automatique, mécanique, comme une habitude. Les croyances sont des pensées souvent parentales, scolaires, amicales ou sociétales, on nous a dit des choses.
Une croyance est reliée à un circuit d’autres croyances, comme un réseau de neurones.
Ce réseau est lui-même lié à des héritages ou à des expériences de vie, qui sont eux-mêmes reliés à une structure émotionnelle et à des mémoires corporelles et cellulaires. Tout est interdépendant.
Elles prennent forme de toutes sortes de façons inconscientes souvent sans même nous en rendre compte. Ces croyances sont souvent des idées préconçues que nous avons acceptées comme vraies, sans jamais les remettre en question.
Ces croyances peuvent être le résultat de notre éducation, de notre environnement culturel ou social, ou encore de nos expériences passées. Par exemple, nous pourrions penser que nous ne sommes pas assez intelligente, ou que nous ne sommes pas douées pour certaines activités, que nous sommes nulle, ou pas capable. Simplement parce que nous avons entendu dire cela à un moment donné de notre vie.
Elles ont une influence significative sur nos comportements. Ces conditionnements affectent nos habitudes, nos choix et nos motivations.
Les croyances sont un socle racine constitutif de notre identité.
Des expériences montrent souvent que ces croyances se confirment.
Certaines croyances peuvent être aidantes et même énergisantes.
Et il y a celles qui nous limitent car nous y croyons inconsciemment, nous paralysent, nous empêchent d’avancer et nous propulsent vers l’échec. On parle alors des croyances « négatives ».
Elles peuvent expliquer des comportements :
- Manger vite, se dépêcher (mal assimiler) sans mastiquer : « dépêches-toi de manger » « si tu ne manges pas tu n’auras pas de force pour travailler »
- L’addiction au Tabac : avec nos 5 sens nous avons vu des gens fumer, entendu, touché, senti, véritables conditionnements pendant l’enfance
- Conditionnements affectifs = bisous = bonbon = câlins = affection : « si tu fais ça tu auras un bonbon »
Après 7ans, l’enfant vérifie ses croyances avec des figures d’autorité comme le papa ou l’instituteur et c’est là qu’il ancre ses croyances définitives.
Les croyances dites limitantes sont des affirmations qui empêchent d’accéder à son potentiel maximum, les croyances qu’on a sur nous, sur la vie, sur autrui.
C’est une Version de la réalité basée sur ce que nous percevons et ressentons de nos expériences. Elles deviennent un ensemble de règles et de convictions qui régentent notre vie.
L’histoire du bébé aigle qui rêvait d'être un aigle :
Il était une fois un jeune guerrier, qui prit un œuf dans le nid d’un aigle et le mit à couver dans la basse-cour. Quand l’œuf vint à éclore, le petit aigle sortit et grandit parmi les poussins, picorant sa nourriture comme ses compagnons. Un jour regardant en l’air, il vit un aigle qui planait au-dessus de lui, Il sentait ses ailes frémir et dit à un de ses poulets :
– « Comme j’aimerais en faire autant ! ».
– « Ne sois pas idiot », répondit le poulet, « seul un aigle peut voler aussi haut ».
Honteux de son désir, le petit aigle retourna gratter la poussière et il ne remit plus jamais en cause la place qu’il croyait avoir reçue sur cette terreExemples :
Si votre professeur vous a dit que vous ne saviez pas dessiner, vous omettez toutes les occasions d’apprendre à dessiner qui pourraient se présenter, après tout un professeur vous a dit que vous n’êtes pas capable de dessiner. Vous ne remettez pas en question cette vérité et cela toute votre vie !
Les phrases que nous avons entendues, ont contribué à la construction de nos croyances limitantes.
Comme :
« Dans la famille, on a toujours... ",
« c’est difficile de … »,
« pour être en forme il faut que je dorme 8H »
« tant que je n’ai pas petit déjeuner je suis de mauvaise humeur »
« l’argent s’est sale »
« Les riches sont tous des cons»
« il faut travailler dur pour réussir»
« l’amour fait mal »
« si tu ne manges pas tu n’auras pas de force pour travailler » (Pas manger = pas de travail)
« si tu fais ça tu auras un bonbon » (Affectif bisous = bonbon = câlins = affection)
« Récompenses suite à un manque de reconnaissance
« dépêches-toi de manger » (Manger vite se dépêcher, mal assimiler, sans mastiquer)
« tu ne mérites pas de … »
Ou des croyances qu’on se dit liées aux expériences ou aux réflexions reçues qui vous lient à un niveau identitaire :
« Je suis nulle",
« Je ne suis pas assez intelligente »
« Je suis maladroite depuis toujours »,
« Je suis bête»
« je suis trop timide»
« je suis maladroite »
« je suis malheureuse en amour »
« je ne suis pas sportive »
« je ne suis pas féminine »
« je suis trop gentille »
« Je ne suis pas une grande marcheuse »
« j’ai toujours eu du mal à dormir »
« je suis gourmande »
« je suis grosse »
« je suis peureuse »
« je suis trop directive »
« j’ai des problèmes de dos donc je ne peux faire tel exercice »
« je manque de courage ou d’énergie »
« Je ne mérite pas d’être heureuse »,
« j’ai une mauvaise mémoire »
« je ne sais pas dessiner »
« Je n'y arriverai jamais à … »
« Je ne suis pas capable de… »
« Je ne peux pas… »
Et se transformer en trait de caractère : timide, peureux, solitaire, malheureux, triste…
Le manque d’espoir : le but est impossible à atteindre, pas possible, hors de mon contrôle, je suis une victime
Le manque de confiance en ses capacités à atteindre le but : possible pour les autres, pas assez bon ou pas assez capable
Le manque de mérite : je ne suis pas digne de…même si peut atteindre son but, je suis un imposteur, je ne mérite pas d’être heureuse ou d’avoir une bonne santé, d’être riche, je ne mérite pas d’obtenir ce que je veux…
Elles concernent surtout notre identité : je suis incapable et indigne, je suis une victime, je ne mérite pas de réussir, je n’ai pas la permission de réussir…C’est comme un virus de la pensée, comme une prophétie qui se réalise. Ce sont des implications inconscientes et des présuppositions qui les rendent difficile à identifier et à remettre en question, parfois impossible à changer, une impasse.
Celles qui ont le plus d’impacts sur nous sont celles qui sont les plus inconscientes.
Toutes tes croyances sont d’ordre mental, dépourvues de vie, ainsi lorsque tu vis à travers tes stimuli extérieurs tu feins la vie, tu crois être vivant mais en vérité tu survis, tu réponds à ton entourage par réactivité.
Pouvons-nous reprendre conscience de ces automatismes afin de nous en libérer ? Oui.
Travail sur les croyances : Ah ces croyances qui nous enferment, nous limitent et nous bloquent !
Nous avons tous la capacité de modifier nos croyances de façon à ce qu’il y ait un impact profond sur notre vie. Nous avons tous des croyances limitantes qui peuvent nous empêcher d'atteindre notre plein potentiel, sans même que nous nous en rendions compte.
Toutes ces interdictions que nous nous imposons par nos choix de les écouter et de les croire !
L’idée est de changer ses croyances en l’espoir pour le futur, la confiance en leurs capacités, le sens de leur responsabilité et de leur valeur personnelle ainsi que l’impression qu’elles font partie d’une famille, d’un groupe…
Débusquons, la, ou les croyances à l’œuvre !
Changeons-les par un acte fort… et libre !
Comment ?
Regardons notre vie et voyons en toute honnêteté et sincérité les domaines qui ne nous épanouissent pas !
Cependant, il est important de réaliser que nos croyances limitantes peuvent nous empêcher de réaliser notre vrai potentiel.
Si nous nous limitons à ces croyances, nous ne pouvons pas savoir ce que nous sommes vraiment capables de faire.
Il est donc essentiel de remettre en question toutes nos croyances, car nous ne pouvons pas savoir si elles sont vraies ou non.
Il est important de se demander d'où viennent ces croyances et de chercher à trouver des preuves pour ou contre elles.
Nous devons nous ouvrir à de nouvelles idées et perspectives et être prêts à changer nos croyances si nécessaire.
Cela nous permettra de nous libérer de nos limites auto-imposées et de réaliser notre véritable potentiel.
Nous avons le pouvoir de les changer et je peux vous accompagner dans ce travail.
En faisant ce travail introspectif, nous pouvons libérer notre potentiel et construire des croyances plus positives qui nous guideront vers la réussite.
Le plein potentiel, c’est l’idée d’être au maximum de nos capacités, libérée de tout ce qui pourrait nous entraver.
Mais, c’est la résistance au changement qui prend du temps : cela signifie que si des résistances persistent, il y a probablement d’autres croyances liées qui nous empêchent de la remplacer, ou car nous ne savons pas quoi mettre à la place et donc notre inconscient bloque ce processus.
Mais heureusement on peut agir, déjà, à identifier les croyances et à commencer à instiller du doute avec des méthodes qui peuvent se faire en coaching.